Ce récit est tiré de la série “Visages du Relèvement” racontant comment les haïtiens, l’ONU et leurs partenaires ont réagi au séisme d’août 2021.
Beaucoup de débats se font autour de l'apiculture dans le département de la Grand’Anse (Haïti), touché par le tremblement de terre, comme l'explique Ilarion Celestin.
« J'étais un apiculteur traditionnel avec des abeilles fabriquant du miel dans un tronc d'arbre creux, mais l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) m'a ensuite aidé à passer à une forme d'apiculture moderne en me donnant une formation technique et tout l'équipement nécessaire, dont 18 ruches, dont j'avais besoin pour être apiculteur professionnel. Ma production de miel est passée de 2 gallons par an à 270 gallons et ma vie a totalement changé par la suite.
J'adore le miel, car il a un très bon goût et c'est aussi médicinal. J’arrive à gagner beaucoup d'argent grâce à sa production. Et maintenant, je peux envoyer mes enfants à l'école. De plus en plus de gens s'intéressent à devenir apiculteurs, surtout depuis le séisme du mois d’août. A cet effet, j'anime de nombreuses sessions de formation.
Ces nouveaux apiculteurs se rendent compte que même un tremblement de terre est peu susceptible d’empêcher les abeilles de produire du miel, c'est donc un bon métier pour l'avenir ».